• Lundi 25 janvier 2009, 20h24, maison de Ïan Hirvy.

     

    Ïga se tenait dans l'entrée et Hirvy tendait la main, attendant qu'elle lui passe son manteau.

    « Quelle galanterie !

    - Je suis un homme Ïga !

    - Merci, beau jeune homme !

    - Oh tais-toi !

    Il lui donna un léger coup de coude dans les côtes en éclatant de rire.

    - Bon tu me le donnes ton manteau ?

    - Tiens !

    Ïga le lui tendit et se dirigea vers la cuisine.

    - Alors, qu'est-ce que tu nous fais de bon ce soir ?

    - Endives au jambon !

    - J'adore ça !

    - Tant mieux. Parce que sinon c'était jambon purée.

    Ïan sortit donc de son frigo les endives au jambon et les mit à chauffer dans son four.

    - Tu les as achetées déjà prêtes ?

    - Non je les avais faites ce matin, avant de partir.

    - Mais tu ne savais pas que...

    - Au cas où tu accepterais.

    - Et tu aurais fait comment si j'avais refusé ?

    - J'aurais mangé la moitié aujourd'hui et l'autre moitié demain tiens ! »

    Ils se mirent à rire et Ïan ouvrit à nouveau la porte de son frigo.

    - Une bière ?

    - Oui, je veux bien.

    Ïan sortit donc deux bières du frigo et s'assit à table, en face d'Ïga. Elle ouvrit sa bière avec un décapsuleur qui se trouvait juste à côté d'elle et le passa à Ïan.

    - J'espère qu'on va le coincer, lâcha Ïga.

    - Qui ça ?

    - Celui qui a enlevé Ahénolïa.

    - Ah ouais, j'espère !

    - C'est vraiment un... un...

    - Ouais.

    - On aura les résultats des correspondances demain. Pour les chaussures et les pneus.

    - Hum... ouais...

    - Ça ne va pas Ïan ?

    - Si, si, pourquoi ?

    - Je sais pas... tu ne parles pas beaucoup...

    - C'est cette affaire... Je... je trouve ça dégueulasse qu'on puisse enlever une gamine de 6 ans.

    - Oui...

    - Ça te fais quoi Ïga ?

    - De ?

    - De travailler sur cette affaire, dans le même lieu, avec une fillette du même âge, quasiment ?

    - C'est... perturbant. Et flippant aussi.

    - Ouais...

    - Ton four sonne Ïan...

    - Ah ouais ? Faut vraiment que je change la sonnerie... je l'entends plus depuis quelques temps...

    - Tu te fais vieux !

    - Ha ha ha, vraiment hilarant Ïg' ! Non c'est mon neveu qui me hurle dans les oreilles chaque fois qu'il vient ici... Et il vient souvent.

    - Ah d'accord. Je ne savais pas que tu avais un neveu...

    - Le fils de ma sœur, Ÿrsha.

    - Ah d'accord.

    Ïan se leva et ouvrit le four afin d'y prendre le plat. Il le déposa sur le plan de travail de la cuisine et sortit deux grandes assiettes blanches. Il mit une endive au jambon dans chaque assiette et servit le repas.

    - Voilà !

    - Merci ! Je meurs de faim !

    - On a pas mangé grand chose ce midi.

    - C'était fast-food...

    - Oui. Mais là je peux te jurer que tu seras calée à la fin du repas ! »

    Ïga se mit à rire et ils commencèrent à engloutir leur plat.

    Il était déjà 22h47 quand ils eurent fini de manger. Ils avaient bavardé pendant longtemps, parlant de tout et de rien, et Ïan lui avait proposé une part de succulent brownie au chocolat, avec des éclats de noix à l'intérieur.

    « Bon, il faut que je rentre maintenant ! On doit reprendre l'affaire tôt demain matin... dit alors Ïga.

    - Non reste ici. Je ne voudrais surtout pas qu'il t'arrive quelque chose sur la route Ïg'...

    - Mais je dois...

    - S'il te plait. Reste.

    - Bon... d'accord.

    Ïan lui sourit et lui prit la main.

    - Par contre je n'ai qu'un seul lit...

    - C'est pas grave je vais dormir sur le canap...

    Ïga n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà Ïan passa sa main derrière la tête de la jeune femme et l'embrassait. Elle ouvrit tout d'abord de grands yeux, surprise par l'acte de son collègue, puis s'adoucit et lui rendit son baiser.

    - Je ne vais tout de même pas te laisser dormir dans le canapé Ïga...

    - Ïan, on ne peut pas faire ça... C'est... dans le règlement...

    - On s'en fiche du règlement !

    - Mais...

    - Non. Chut.

    - Bon... »

     

     Il l'entraîna donc à l'étage et lui ouvrit la porte de l'une des chambres. 


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  • Lundi 25 janvier 2009, 22h58, maison de Ïan Hirvy, chambre de Ïan.



    « Tu sais qu'il y a une porte juste à côté ? Tu as deux lits Ïan... lui glissa Ïga à l'oreille.

    - C'est un petit lit. Il sert pour mon neveu quand il vient ici.

    - Ah d'accord.

    Ils étaient tous les deux debout dans la chambre de Ïan et celui-ci se tenait derrière Ïga. Elle regardait le lit de son collègue.

    - Ïan... on...

    - Shhh...

    Elle se retourna pour lui faire face et il la poussa légèrement pour la faire tomber sur le lit.

    - Ïan...

    - Shhh... Ïga... Profite...

    - Mais...

    - Profite...

    Ïan embrassa à nouveau sa collègue et elle le lui rendit bien.

    - Est-ce que tu m'aimes Ïg' ?

    - Euh... Je... je ne sais pas. Je suis un peu perdue là tu vois.

    - Oui. Mais ce n'est pas grave.

    - Mais...

    - Arrête Ïga. Ne t'en fais pas pour le boulot. Ils ne sauront rien du tout. Rien. Je te le promets.

    - Oui... Après tout, c'est vrai qu'ils ne pourront pas le savoir. Mais il ne faut pas que tu le montres. Même pas à Kurt et à Irvy.

    - Ne t'inquiète pas, je ne leur dirai rien.

    - D'accord. »

    Ïan déboutonna sa chemine en jean et la laissa tomber au pied du lit. Ïga en fit de même avec sa chemine blanche et ils enlevèrent le reste de leurs vêtements, gardant tout de même leurs sous-vêtements.

    S'ensuivit alors une nuit fabuleuse pour les deux agents de Westminston.

    Une nuit qu'Ïga et Ïan n'oublieraient jamais...


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  • Lundi 25 janvier 2009, 22h47, maison de « L'homme au chapeau », cave de la maison.



    Ahénolïa ouvrit difficilement les yeux. Après s'être fait violemment cogner le crâne contre le mur, elle ne se souvenait de rien. Seuls de vagues souvenirs tournoyaient en boucle dans son esprit mais elle n'était même pas sûre que ces moments là avaient réellement eu lieu. Sa tête lui faisait encore mal et sa lèvre inférieur était tuméfiée. Elle essaya de se lever mais se rendit vite compte qu'elle avait été attachée.

    Au-dessus d'elle se trouvait une petite ampoule grésillante.

    Elle se mit à regarder ses poignets et vit de grosses ceintures de cuir noires qui entravaient chacun de ses mouvements. Ses chevilles étaient attachées avec le même dispositif et elle était allongée sur une table métallique. Elle avait froid et n'était vêtue que d'un tee-shirt trop grand pour elle.

    Une vive douleur parcourut sa main droite et elle vit qu'une partie de son index avait été coupé. A côté de sa tête, un flacon de nitrate d'argent brillait à la lueur de l'ampoule. Le liquide commençait à prendre une teinte qui n'était pas de bonne augure...

    L'extrémité du doigt qui avait été sectionné était protégée par un bandage et des compresses de gazes. L'homme au chapeau ne semblait pas vouloir la tuer... seulement la faire souffrir. Et c'était choses faite à présent ! Elle ne savait pas depuis combien de temps il lui avait fait ça mais la brulure était toujours bien présente.

    Alors que Nolie se lamentait sur la douleur occasionnée par cette mutilation, un mouvement sur sa gauche attira son attention. Là, dans un coin de la pièce, se trouvaient sept enfants. Elle les fixa avec des yeux ronds et l'un d'eux, un petit garçon, s'approcha d'elle.

    « Pauvre fille... pauvre fille...

    - Qui es-tu ?

    - Je suis numéro 3.

    - Quel est ton prénom ?

    - Numéro 3.

    - Ton vrai prénom.

    - Numéro 3.

    - Tu dois bien t'appeler autrement que numéro 3 ?! Tes parents ne t'ont quand même pas appelé comme ça ?

    - Le monstre m'appelle numéro 3.

    - L'homme au chapeau, c'est lui le monstre ?

    - Le monstre porte effectivement un chapeau chaque fois qu'il enlève quelqu'un.

    - Vous aussi vous avez été enlevés c'est ça ?

    - Oui. Il y a bien longtemps, petite fille.

    - Je m'appelle Ahénolïa.

    - Plus pour longtemps...

    - Comment ça ?

    - Tu seras bientôt numéro 13.

    - Mais vous n'êtes que 7.

    - Tu es la treizième à entrer dans cette pièce.

    - Il faut absolument trouver un moyen de sortir d'ici !

    - Il n'y a aucun moyen de sortir. Nous sommes coincés, petite fille.

    - Quand L'homme au chapeau vient vous voir, vous n'avez jamais essayé de sortir par la porte ?

    - Certains ont essayé. Ce sont numéro 1 et numéro 2.

    - Et ils ont réussi ?

    - Ils sont morts.

    Nolie blêmit et déglutit difficilement.

    - Détache-moi, s'il te plait. Je vous aiderai à sortir.

    - Je ne peux pas faire ça, petite fille. S'il apprends que c'est moi, je finirai comme mes prédécesseurs.

    - Mais pourquoi est-ce que tu n'es pas attaché ? Et les autres ?

    - On a arrêté de crier, de pleurer et de nous plaindre. On s'est fait frapper longtemps et ensuite il nous a détachés.

    - Alors...

    - Alors tu devras attendre sa venue, petite fille.

    - Tu sais quand est-ce qu'il vient ?

    - Chaque soir.

    - Et qu'est-ce qu'il fait ?

    - Il nous apporte à manger. Il nous frappe. Il nous passe un film. Et il nous dit bonne nuit.

    - J'ai peur, numéro 3.

    - Je resterai près de toi cette nuit. Mais il faudra apprendre à ne pas avoir peur. Il n'aime pas ça...

    - On ne peut vraiment pas essayer d'alerter quelqu'un ?

    - Et comment veux-tu le faire ? Nous avons déjà tout essayé...

    - Tu n'entends pas ?

    - Quoi ?

    - Il n'est pas seul... Il y a quelqu'un avec lui. On pourrait crier...

    - Non, c'est trop risqué. Si cette personne ne descend pas voir il nous frappera quand elle sera partie.

    - Alors, on peut faire quelque chose qu'il n'entendrait pas...

    - Il est à moitié sourd depuis que numéro 10 lui a crié dans l'oreille le mois dernier !

    - Qu'est-il arrivé à numéro 10 ?

    - Elle est morte.

    - Alors il faut trouver quelque chose de discret, que seule la personne qui est avec lui entendrait...

    - Réfléchissons... »

    Nolie se mit à regarder à nouveau le plafond et le petit garçon s'assit en tailleur au pied de la table métallique. Au-dessus d'elle, Nolie entendait des rires et des bruits de pas. Peut-être pourrait-elle pleurer doucement, se dit-elle ? Mais elle avait bien trop peur que les autres enfants ne payent pour ses bêtises si L'homme au chapeau l'entendait. Alors elle eut une idée incroyable.

    « -Numéro 3 ! J'ai une idée ! »

     

     Le petit garçon se releva et s'approcha d'Ahénolïa. Et elle lui susurra son plan à l'oreille... 


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  • Mardi 26 janvier 2009, 03h13 du matin, maison de Ïan Hirvy, chambre de Ïan.



    Ïga se réveilla en plein milieu de la nuit, dans le lit de Ïan. A son réveil, elle commença à paniquer, ne sachant plus où elle était, jusqu'à ce que les souvenirs de la veille lui reviennent en mémoire. Alors elle se calma en voyant son collègue allongé à côté d'elle.

    Qu'est-ce qu'elle avait soif !

    Ïga se leva du lit et traversa la pièce sur la pointe des pieds. Elle referma la porte de la chambre en essayant de faire le moins de bruit possible et descendit les marches de l'escalier.

    Arrivée en bas, elle se dirigea vers la cuisine. Elle y entra et prit un verre dans l'un des placards, au-dessus du plan de travail. Elle se servit de l'eau et but tout d'un trait. Elle reposa alors le verre dans l'évier et reprit le chemin de l'escalier.

    C'est en passant devant une porte, à mi-chemin entre celle de l'entrée et l'escalier, qu'elle entendit...

    (des grattements ?)

    Comme un chat qui gratterait à la porte pour qu'on lui ouvre. Ïga ne savait pas si Ïan avait un chat. Elle hésita longuement puis ouvrit la porte. Si Ïan avait un animal de compagnie, elle n'allait tout de même pas le laisser enfermé.

    Derrière cette porte se trouvait un long escalier en bois. Elle commençait à refermer la porte, se disant qu'elle avait dû mal entendre, quand les grattements reprirent de plus belle. Ils venaient d'en bas...

    Ïga commença donc à descendre les marches une par une. Arrivée à la moitié de l'escalier, elle vit une faible lueur briller dans la pièce. Elle mit un moment à habituer ses yeux à cette lumière, et c'est là qu'elle la vit. Une petite fille, allongée sur une table métallique, attachée par des ceintures en cuir noires.

    Ïga mit une main sur sa bouche pour s'empêcher de crier de stupeur et de surprise.

    « Mon Dieu...

    - Madame aidez nous... S'il vous plaît... gémit la petite fille sur la table.

    - Mais qui... qui es-tu ?

    - Je m'appelle Ahénolïa. Ahénolïa Sting... Madame faites vite, il pourrait arriver...

    - Qui ça ? Qui pourrait arriver Ahénolïa ?

    - Devine !

    Ïga se retourna brusquement, terrifiée d'entendre la voix venir de derrière elle. Il était là, campé sur ses jambes, en haut de l'escalier. Ïan souriait, d'un rictus sadique et diabolique, barrant le passage à Bory.

    - Qu'est-ce que tu fous là Ïga ?

    - Ïan, je...

    - RÉPONDS !

    - J'étais descendue boire un verre d'eau...

    - C'est pas ici la cuisine, chérie...

    - Je sais mais... j'ai... j'ai entendu du bruit et...

    - ET TU AS CRU BON DE TE PERMETTRE DE VENIR METTRE TON NEZ DANS MES AFFAIRES ? C'EST ÇA ?

    - Non, Ïan... je...

    Ïan s'avança vers Ïga jusqu'à n'être plus qu'à une marche d'elle. Il la surplombait de toute sa hauteur et continuait de sourire.

    - Toute cette affaire ne faisait qu'empiéter sur mon jeu. Vos photos, vos indices, tout ça ne faisait que me mettre en danger... Mais je ne vois pas comment vous auriez pu remonter jusqu'à moi... Nolie est la treizième gosse que j'enlève. Et toi, Ïga, tu es la quatorzième...

    - Ïan, non...

    - SI ! »

    Ïan poussa Ïga et elle tomba à la renverse dans l'escalier, jusqu'à arriver par terre. Ïan descendit toutes les marches et prit Ïga par les cheveux pour la traîner jusqu'à une chaise en bois. Il souleva Bory de terre et l'assit de force sur la chaise branlante. Il lui attacha les mains dans le dos avec une ficelle et lui colla du Chatterton sur la bouche. Il se tourna ensuite vers les enfants.

    « Mes chéris... chantonna-t-il. C'est l'heure de votre film du soir... »

    Ïan alla à l'autre bout de la pièce et alluma un vieux téléviseur, ainsi qu'un magnétoscope. Une image apparut alors sur l'écran et Ïan se tourna vers les enfants.

    « Bonne nuit mes petits. »

    Il s'avança vers eux et embrassa sur le front chacun des enfants. Quand il arriva en face d'Ïga, il l'embrassa à pleine bouche, et remonta l'escalier.

     

     Arrivé en haut, il referma la porte à clé et retourna dans sa chambre pour terminer sa nuit. 


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  • Mardi 26 janvier 2009, 03h49, maison de Ïan Hirvy/L'homme au chapeau, cave de la maison.



    Ïan venait tout juste de remonter l'escalier et de fermer la porte à clé quand le film démarra. C'était une poupée, assise sur une chaise à bascule. Face à elle se trouvait une porte fermée. Et chaque fois, sans cesse, étaient répétées les trois mêmes phrases, commençant par la personne cachée derrière la porte, puis la poupée, et à nouveau la personne. Trois phrases répétées en boucle.

    « toc toc toc...

    - Qui est là ?

    - Le monstre qui te mangera. »



    « toc toc toc...

    - Qui est là ?

    - Le monstre qui te mangera. »



    « toc toc toc...

    - Qui est là ?

    - Le monstre qui te mangera. »

    Ïga commençait à devenir folle d'entendre sans arrêt ces trois répliques incessantes. Elle regarda les enfants à côté d'elle et leur adressa un regard suppliant. L'un d'eux, un petit garçon, s'approcha d'elle et lui enleva le scotch qui lui couvrait les lèvres.

    « Merci. Il faut absolument sortir d'ici !

    - C'est ce qui était prévu... Quand nous avons gratté, nous pensions que vous nous feriez sortir...

    - C'est ce que j'aurais fait si Ïan n'avait pas été derrière moi.

    - Ïan ?

    - L'homme qui a allumé la télévision.

    - Ah, Le monstre.

    - L'homme au chapeau ! lança Ahénolïa.

    - Appelez-le comme vous voulez mais il faut sortir d'ici !

    - On ne peut pas... Tous nos plans ont échoué. Ceux qui les avaient essayés sont morts. Nous sommes coincés.

    - Réfléchissons... Au moins nous t'avons retrouvée Ahénolïa... Nous étions en train de mener une enquête sur ta disparition... Tes parents nous avaient appelés pour te chercher dans Mira. Et vous aussi les enfants. Je venais tout juste de faire le lien entre vous tous.

    - Mes parents ? Ils ne m'aiment pas... Je ne veux plus jamais les voir ! Lui répondit Ahénolïa.

    - On verra ça plus tard d'accord ?

    - Hum...

    - Bon réfléchissons... »

    Ïga et les enfants réfléchirent toute la nuit, sans succès. Vers 07h50, elle ne savait toujours pas que faire...

    « Il faut que Spitz et Berhzo nous trouvent...

    - Qui ça ?

    - Les personnes avec qui je travaille... Ils vont réussir. Ils vont nous trouver. Mais je me demande comment va faire Ïan pour leur dire que je serais absente... Ils vont sûrement se douter de quelque chose.

    - Vous n'avez pas de téléphone madame ?

    - Je l'ai laissé dans mon manteau, en haut.

     

     - Alors nous n'avons plus qu'à attendre que vos collègues nous trouvent... » 


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